Hassan Khan est-il un artiste populaire ou d’avant-garde ?
Hassan Khan est un des pionniers de la scène underground du Caire, depuis le début des années 1990. Il est considéré comme une référence par les amateurs d’art vidéo et de musique expérimentale. Né à Londres en 1975, il a passé son enfance dans la capitale égyptienne, où il a étudié l’anglais et la littérature comparée à l’université américaine.
À la fois plasticien, musicien et écrivain, ce touche-à-tout crée des œuvres conceptuelles, à partir d’images, de sons, de textes, d’espaces et de situations. La culture populaire est une source récurrente d’inspiration de son travail.
Dans le domaine des arts plastiques, Hassan Khan privilégie l’art vidéo. En 2010, il expose Jewel : sur une musique hypnotique et dans le noir, apparaissent des scintillements que l’on identifie progressivement à des baudroies abyssales, aux dents acérées. L’image du poisson se fixe en un pictogramme lumineux sur une enceinte rotative, autour de laquelle deux hommes face-à-face, l’un jeune, l’autre d’âge mûr, exécutent une danse, le visage impassible. Leurs gestes étranges ont quelque chose de mécanique. Inspirée d’une scène de rue, cette œuvre est tout à la fois puissante, envoûtante et déconcertante.
Les créations musicales d’Hassan Khan mêlent composition et performance. Derrière une table de mixage, il manipule toute sorte de matériaux sonores préalablement enregistrés en studio avec des musiciens et des chanteurs. Il multiplie les genres et les registres, se référant notamment au minimalisme et au shaabi, musique urbaine des classes populaires égyptiennes. Il compose également des arrangements sonores pour des pièces de théâtre.
Écrivain, journaliste et traducteur, Hassan Khan publie aussi de nombreux textes en arabe et en anglais. En 2011 paraît The Agreement – Fives Stories by Hassan Khan, une série de récits illustrés de sculptures de l’artiste.
Audrey Moutardier
À la fois plasticien, musicien et écrivain, ce touche-à-tout crée des œuvres conceptuelles, à partir d’images, de sons, de textes, d’espaces et de situations. La culture populaire est une source récurrente d’inspiration de son travail.
Dans le domaine des arts plastiques, Hassan Khan privilégie l’art vidéo. En 2010, il expose Jewel : sur une musique hypnotique et dans le noir, apparaissent des scintillements que l’on identifie progressivement à des baudroies abyssales, aux dents acérées. L’image du poisson se fixe en un pictogramme lumineux sur une enceinte rotative, autour de laquelle deux hommes face-à-face, l’un jeune, l’autre d’âge mûr, exécutent une danse, le visage impassible. Leurs gestes étranges ont quelque chose de mécanique. Inspirée d’une scène de rue, cette œuvre est tout à la fois puissante, envoûtante et déconcertante.
Les créations musicales d’Hassan Khan mêlent composition et performance. Derrière une table de mixage, il manipule toute sorte de matériaux sonores préalablement enregistrés en studio avec des musiciens et des chanteurs. Il multiplie les genres et les registres, se référant notamment au minimalisme et au shaabi, musique urbaine des classes populaires égyptiennes. Il compose également des arrangements sonores pour des pièces de théâtre.
Écrivain, journaliste et traducteur, Hassan Khan publie aussi de nombreux textes en arabe et en anglais. En 2011 paraît The Agreement – Fives Stories by Hassan Khan, une série de récits illustrés de sculptures de l’artiste.
Audrey Moutardier
Pour aller plus loin :
- Nine lessons learned from Sherif El-Azma, Hassan Khan, Le Caire : contemporary image collective, 2009
- The Agreement – Fives Stories by Hassan Khan, Hassan Khan, Sternberg Press, 2011
- Site officiel de l’artiste (en réfection) , Voir le site
- Galerie de l’artiste , Voir le site