Qui est la femme architecte la plus connue au monde ?
Zaha Hadid est une architecte mondialement connue. De sa naissance à Bagdad en 1950 à son décès en mars 2016 à Miami, elle a imposé sa personnalité hors normes, enseignant son art et créant des édifices aux quatre coins du monde.
Après une enfance passée dans des pensionnats anglais et suisses, elle étudie les mathématiques à l’université américaine de Beyrouth, puis intègre l’Architectural Association School of Architecture de Londres, dont elle sort diplômée en 1977. Elle travaille quelques années avec ses anciens professeurs – Rem Koolhaas, Elia Zenghelis et Robert Tschumi – à Rotterdam, avant de créer sa propre agence à Londres.
Pendant longtemps, les projets qu’elle dessine effraient les commanditaires et sont recalés : trop coûteux, irréalisables, peu fonctionnels… Finalement, grâce au développement de l’informatique et de technologies innovantes, grâce aussi à l’audace du mécène allemand Fehlbaum, son premier projet concret voit le jour en 1993 : la caserne des pompiers Vitra, à Weil-am-Rhein. Cet édifice est caractéristique du mouvement déconstructiviste, auquel est associée Zaha Hadid : en contraste violent avec le site, le bâtiment superpose les plans, force les courbes, darde des lignes tendues, dans une opposition revendiquée à la rationalité de l’architecture moderne.
Les projets vont alors se multiplier, œuvres futuristes aux volumes complexes et aux concepts visionnaires, tant du point de vue du design que des matériaux de construction : le Centre d'art contemporain Rosenthal à Cincinnati (2003), l’opéra de Guanghzou (2010) ou encore le Centre culturel Heydar-Aliyev de Bakou (2012).
Dernièrement, ses audaces conceptuelles lui ont valu des déboires, comme l’annulation du projet de stade olympique à Tokyo, en raison des surcoûts faramineux et du gigantisme de l’édifice.
En 2004, Zaha Hadid est la première femme à recevoir le Pritzker Price, récompense suprême dans le domaine de l’architecture, ainsi que la médaille d’or royale pour l’architecture en 2015.
Audrey Moutardier
Après une enfance passée dans des pensionnats anglais et suisses, elle étudie les mathématiques à l’université américaine de Beyrouth, puis intègre l’Architectural Association School of Architecture de Londres, dont elle sort diplômée en 1977. Elle travaille quelques années avec ses anciens professeurs – Rem Koolhaas, Elia Zenghelis et Robert Tschumi – à Rotterdam, avant de créer sa propre agence à Londres.
Pendant longtemps, les projets qu’elle dessine effraient les commanditaires et sont recalés : trop coûteux, irréalisables, peu fonctionnels… Finalement, grâce au développement de l’informatique et de technologies innovantes, grâce aussi à l’audace du mécène allemand Fehlbaum, son premier projet concret voit le jour en 1993 : la caserne des pompiers Vitra, à Weil-am-Rhein. Cet édifice est caractéristique du mouvement déconstructiviste, auquel est associée Zaha Hadid : en contraste violent avec le site, le bâtiment superpose les plans, force les courbes, darde des lignes tendues, dans une opposition revendiquée à la rationalité de l’architecture moderne.
Les projets vont alors se multiplier, œuvres futuristes aux volumes complexes et aux concepts visionnaires, tant du point de vue du design que des matériaux de construction : le Centre d'art contemporain Rosenthal à Cincinnati (2003), l’opéra de Guanghzou (2010) ou encore le Centre culturel Heydar-Aliyev de Bakou (2012).
Dernièrement, ses audaces conceptuelles lui ont valu des déboires, comme l’annulation du projet de stade olympique à Tokyo, en raison des surcoûts faramineux et du gigantisme de l’édifice.
En 2004, Zaha Hadid est la première femme à recevoir le Pritzker Price, récompense suprême dans le domaine de l’architecture, ainsi que la médaille d’or royale pour l’architecture en 2015.
Audrey Moutardier
Pour aller plus loin :
- Zaha Hadid, Germano Celant, Monica Ramirez-Montagut, [cat. exp. New York, Guggenheim Museum, 2006], New-York : Guggenheim Museum publications, 2006
- Zaha Hadid, space for art, Markus Dochantschi (éd.), Baden : Lars Muller, 2004
- Zaha Hadid, Margherita Guccione, Arles : Actes Sud, 2010
- Zaha Hadid, complete works, 1979-2009, Philip Jodidio, Köln : Taschen, 2009
- Zaha Hadid, complete works, 4 vols, Patrik Schumacher (éd.), London : Thames and Hudson, 2004
- Zaha Hadid, une architecture, [cat. exp. Paris, Institut du monde arabe, 2011], Paris : Hazan, 2011
- Site officiel Zaha Hadid, Zaha Hadid , Zaha Hadid Architects, Voir le site
- The Pritzker Architecture Prize, The Hyatt Foundation, Zaha Hadid 2004 Laureate, Voir le site
- Quand Zaha Hadid réinvente le design , CoteMaison.fr, interview, 2008 , Voir le site