Quelles sont les grandes fêtes musulmanes ?
Les fêtes musulmanes peuvent être célébrées de manières diverses. Cependant on retrouve généralement des traits communs : rendre visite à la famille et aux amis, mettre ses plus beaux habits (si possible neufs), faire des aumônes, des cadeaux etc.
Traditionnellement, le calendrier musulman contient deux jours de fête (aïd en arabe). L’aïd al-adha, la fête du sacrifice et l’aïd al-fitr, la fête de la rupture. Toutes deux débutent par l’accomplissement durant la matinée d’une prière collective spécifique, généralement accomplie dans un lieu permettant au plus grand nombre de se rassembler. Les festivités durent jusqu’au coucher du soleil du troisième jour.
L’aïd al-adha, ou aïd al-kabir (« grande fête ») célèbre le récit biblique et coranique d’Abraham qui devait sacrifier son fils (Ismaël dans la tradition musulmane, Isaac dans la Bible), mais put le remplacer par un bélier. Le jour de la célébration correspond à un des rituels des pèlerins à La Mecque ; les musulmans de par le monde participent aux rites. La particularité de cette fête consiste donc en le sacrifice d’un ovin (le plus souvent) par personne, ou d’un chameau ou d’un bovin. Celui qui effectue le sacrifice bénéficie d’un tiers de l’animal et doit faire don du reste.
Marquant la fin du mois de Ramadan, l’aïd al-fitr, ou aïd al-saghir (« petite fête ») met fin à un mois de jeûne et se prête particulièrement à des réjouissances. Elle représente le point culminant d’une période où les valeurs familiales et religieuses sont centrales, en même temps que la « récompense » d’un mois de privations.
Possédant un statut moins canonique et complétement rejeté par certains courants, le mawlid célèbre la naissance du prophète Muhammad. C’est un jour férié dans la plupart des pays musulmans. Les célébrations consistent généralement en la récitation de panégyriques. Proches de cette fête, un très grand nombre de festivités sont consacrés à des saints. Là encore, très ancrées dans la pratique populaire, ces célébrations revêtent un grand nombre d’aspect selon le pays, le saint en question et le milieu d’où sont issus les participants.
Ludwig Ruault
Traditionnellement, le calendrier musulman contient deux jours de fête (aïd en arabe). L’aïd al-adha, la fête du sacrifice et l’aïd al-fitr, la fête de la rupture. Toutes deux débutent par l’accomplissement durant la matinée d’une prière collective spécifique, généralement accomplie dans un lieu permettant au plus grand nombre de se rassembler. Les festivités durent jusqu’au coucher du soleil du troisième jour.
L’aïd al-adha, ou aïd al-kabir (« grande fête ») célèbre le récit biblique et coranique d’Abraham qui devait sacrifier son fils (Ismaël dans la tradition musulmane, Isaac dans la Bible), mais put le remplacer par un bélier. Le jour de la célébration correspond à un des rituels des pèlerins à La Mecque ; les musulmans de par le monde participent aux rites. La particularité de cette fête consiste donc en le sacrifice d’un ovin (le plus souvent) par personne, ou d’un chameau ou d’un bovin. Celui qui effectue le sacrifice bénéficie d’un tiers de l’animal et doit faire don du reste.
Marquant la fin du mois de Ramadan, l’aïd al-fitr, ou aïd al-saghir (« petite fête ») met fin à un mois de jeûne et se prête particulièrement à des réjouissances. Elle représente le point culminant d’une période où les valeurs familiales et religieuses sont centrales, en même temps que la « récompense » d’un mois de privations.
Possédant un statut moins canonique et complétement rejeté par certains courants, le mawlid célèbre la naissance du prophète Muhammad. C’est un jour férié dans la plupart des pays musulmans. Les célébrations consistent généralement en la récitation de panégyriques. Proches de cette fête, un très grand nombre de festivités sont consacrés à des saints. Là encore, très ancrées dans la pratique populaire, ces célébrations revêtent un grand nombre d’aspect selon le pays, le saint en question et le milieu d’où sont issus les participants.
Ludwig Ruault
Pour aller plus loin :
- Egypt, Moulids, Saints and Sufis, Nicolaas H. Biegman, Den Haag : SDU Publishers, London : Kegan Paul International, 1990
- Les fêtes, judaïsme, christianisme et islam, Michel Coirault, Paris : éditions du Cerf, 1994
- Celebrate Islamic festivals, Khadijah Knight, Oxford : Heinemann, 1995
- Pèlerinages au Maroc, fête, politique et échange dans l'islam populaire, Fenneke Reysoo, Paris : Maison des sciences de l'homme, Neuchâtel : Institut d'ethnologie, 1991