Comment écrire l’arabe en caractères latins ?
Chaque langue et chaque alphabet comportent des particularités phoniques (sons) et graphiques (lettres) qui ne sont pas toujours faciles à reproduire dans les systèmes d’une autre langue. Quelles ressemblances et quelles différences existent entre shouara et šuʿarāʾ ? Tous les deux désignent le même mot arabe qui signifie « poètes », mais alors que le premier est un exemple de transcription, le deuxième consiste en une translittération.
La translittération est utilisée presque exclusivement dans les publications scientifiques pour réécrire un mot d’une langue donnée dans un autre alphabet. Il s’agit d’un système qui met l’accent sur la langue d’origine et suppose qu’à chaque lettre d’un mot (un mot arabe, dans notre cas) corresponde une et une seule lettre en caractères latins. Ce système est très précis, mais une personne qui ne connaît pas la langue d’origine et le système de translittération aura du mal à saisir la prononciation du mot.
La transcription, au contraire, se base sur la langue d’arrivée et sur son système d’écriture et de prononciation. Cela signifie que la transcription d’un même mot arabe en français et en anglais, par exemple, ne donne pas toujours le même résultat. En revanche, cela permet à quelqu’un qui ne connaît pas l’arabe une lecture immédiate du mot et une prononciation aussi proche que possible de l’original.Ce deuxième système est donc le plus répandu en dehors du milieu scientifique et est adopté dans les textes à grande diffusion, comme par exemple dans les médias. C’est aussi le système qui est utilisé dans ce web-documentaire.
Cependant, il faut garder à l’esprit que chaque éditeur ou écrivain peut adapter le système à ses propres besoins, ce qui rend l’orthographe des mots arabes fluctuante selon les textes.
Francesco Binaghi
La translittération est utilisée presque exclusivement dans les publications scientifiques pour réécrire un mot d’une langue donnée dans un autre alphabet. Il s’agit d’un système qui met l’accent sur la langue d’origine et suppose qu’à chaque lettre d’un mot (un mot arabe, dans notre cas) corresponde une et une seule lettre en caractères latins. Ce système est très précis, mais une personne qui ne connaît pas la langue d’origine et le système de translittération aura du mal à saisir la prononciation du mot.
La transcription, au contraire, se base sur la langue d’arrivée et sur son système d’écriture et de prononciation. Cela signifie que la transcription d’un même mot arabe en français et en anglais, par exemple, ne donne pas toujours le même résultat. En revanche, cela permet à quelqu’un qui ne connaît pas l’arabe une lecture immédiate du mot et une prononciation aussi proche que possible de l’original.Ce deuxième système est donc le plus répandu en dehors du milieu scientifique et est adopté dans les textes à grande diffusion, comme par exemple dans les médias. C’est aussi le système qui est utilisé dans ce web-documentaire.
Cependant, il faut garder à l’esprit que chaque éditeur ou écrivain peut adapter le système à ses propres besoins, ce qui rend l’orthographe des mots arabes fluctuante selon les textes.
Francesco Binaghi
Pour aller plus loin :
- Arabic Writing , Thomas Bauer, », Peter T. Daniels, William Bright (éds.), The World’s Writing Systems, New York : Oxford University Press, 1996, p. 559-563
- Tableau comparatif de plusieurs normes de transcription , Transliteration, pdf, Voir le site
- La norme utilisée par la Bibliothèque nationale de France , Bibliothèque Nationale de France, Translittération de l'arabe, Voir le site