Qu'est-ce que l'islam ? #article

Suffit-il de se prosterner pour prier en islam ?

Un homme priant dans le port d’Aden, au Yémen, en 2002. © Fontaine/IMA
La pratique de la prière, qu’elle soit collective, le vendredi, ou individuelle, comme dans le cas de cet homme photographié au Yémen, est particulièrement importante dans la religion musulmane. Le terme salat revient à de nombreuses reprises dans le Coran, et les juristes musulman en ont fait l’une des principales obligations du croyant, sunnite comme chiite.

Tourné vers la Mecque, le croyant sunnite, qui s’est auparavant purifié par des ablutions rituelles, répond à l’appel qui est lancé par le muezzin de la mosquée. Il exécute alors une suite de positions et de formules toujours prononcées en arabe : cet enchaînement s’appelle le raka, et il est fait au moins deux fois de suite, sauf cas exceptionnels ; souvent les prières comportent quatre raka. La prière commence debout, avec la récitation de la première sourate du Coran, la fatiha, suivie d’autres récitations. Ensuite, le croyant s’incline, se redresse, puis se prosterne deux fois de suite. Tous ces mouvements sont ponctués de formules courtes, comme « Allahou akbar » (Dieu est grand) ou « Soubḥana rabbiya l-ala » (O Dieu, notre Seigneur, à Toi la louange !). À la suite du second raka, puis après le dernier, le croyant, à genoux, prononce une « attestation de foi ». La fin de la prière est aussi marquée par la prononciation d’une formule de paix et de bénédiction destinée aux personnes à proximité.

Selon les pays, les époques et les contraintes, les modalités de la prière peuvent varier légèrement, mais sa finalité reste toujours la même : glorifier et louer Dieu.

Pour aller plus loin :

  • Les attitudes et les gestes de la prière rituelle dans l'Islam, J. Chelhod, Revue de l’histoire des religions, 1959, 156, 2, p. 161-188, Voir le site

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